•  RETOUR À LA NORMALE DANS L’ÉDUCATION

    Cap sur le rattrapage des cours perdus

    Ni report des examens ni des vacances de printemps. Le ministère de l’Education temporise. Pour dégager les meilleurs moyens de rattraper les cours perdus pendant la grève, une commission a été chargée d’évaluer l’ampleur du retard. Les syndicats rassurent : il est tout à fait possible de préparer les élèves pour les examens de fin d’année. Après une grève de quatre semaines, le challenge est de terminer le programme dans les temps impartis.

    Nawal Imès - Alger (Le Soir)

    - Elèves et enseignants des trois paliers reprennent demain matin le chemin des écoles. Après quatre semaines de débrayage, le rattrapage des cours perdus est une priorité. Le ministère de l’Education a installé jeudi une commission qui aura pour mission de définir les meilleures méthodes pour rattraper les cours. Dès demain, elle sera sur le terrain pour faire l’évaluation de l’état d’avancement des cours dans les différentes wilayas et dans les nombreux établissements touchés par la grève. Ce n’est qu’une fois son travail achevé qu’une circulaire sera élaborée sur la base de ses recommandations et transmise à l'ensemble des Directions de l'éducation pour application. Ladite commission constatera certainement que dans une même wilaya, le taux d’avancement des cours est différent en fonction du taux de suivi de la grève. Dans un même établissement, certains enseignants ont suivi le mouvement pendant les premiers jours avant de rejoindre leurs postes de travail. D’autres au contraire n’avaient dans un premier temps pas répondu à l’appel de leur syndicat avant de rejoindre le mouvement quelques jours après le début de la grève. La commission installée par le département de Baba Ahmed devra trouver alors un compromis pour ne pas léser les élèves ayant le plus subi les conséquences du débrayage. Le ministre de l’Education avait laissé entendre que son département pouvait envisager le report des examens avant qu’il n’abandonne cette option. Le chargé de la communication du ministère de l’Education affirme dans une déclaration à Algérie presse services que «le report des compositions du deuxième trimestre et des vacances de printemps suite à la grève n'est pas, jusqu'ici, à l'ordre du jour». Faycal Haffaf explique en effet qu’il n’existait pas «d'arguments pédagogiques» plaidant en faveur du report des examens puisque, dit-il, les programmes pédagogiques sont élaborés de manière «flexible» et permettaient de récupérer les cours pouvant être perdus «pour des raisons imprévues ». La commission chargée du suivi des programmes d'enseignement et de l'évolution de leur exécution fera comme chaque année un bilan des cours dispensés, ce qui sert d’indicateur non négligeable pour la confection des sujets d’examens. L’inquiétude des élèves des classes d’examens est d’ailleurs plus grande que celle des autres élèves. Les syndicats, pour leur part, se veulent rassurant. Ils affirment qu’en exploitant les heures creuses et la première semaine des vacances de printemps, le retard peut être rattrapé. En 2003, la grève dans le secteur avait duré sept semaines. Les dates des examens n’avaient néanmoins subi aucune modification. N. I.


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  • COMMUNIQUE UNPEF/ FEV 2014


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  • Actualités : La grève s’est poursuivie hier dans le palier du secondaire Le Cnapest et le Snapest trancheront ce week-end

    Les dernières tractations syndicats- Fonction publique prendront fin aujourd’hui. Le Snapest fermera la marche de ce round de négociations après l’Unpef et le Cnapest. Si l’Unpef a décidé de mettre un terme à son mouvement de grève, le Snapest et le Cnapest poursuivaient hier leur grève. Le Cnapest consultait hier soir sa base. Le Snapest était en attente des résultats de sa rencontre avec les représentants de la Fonction publique. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Les enseignants du palier secondaire étaient hier toujours en grève. Le Snapest et le Cnapest n’avaient toujours pas suspendu leur mouvement de protestation. Le Snapest qui avait été reçu mardi devait être également reçu hier au niveau de la Fonction publique. Une rencontre reportée à aujourd’hui en raison de l’indisponibilité du ministre chargé de la Réforme publique en déplacement à Aïn Defla. Le Snapest profitera certainement du week-end pour évaluer les résultats de ces rencontres. Le Cnapest pour sa part tenait hier son conseil national en soirée. Dans la matinée, les adhérents du Cnapest tenaient des assemblées générales au niveau des wilayas et des conseils de wilayas avant la tenue du conseil national qui devait statuer sur le contenu du procès-verbal signé avec la Fonction publique. Le Cnapest a mis sur la table des négociations la revendication relative à l’intégration des professeurs de l’enseignement technique au même niveau que les enseignants du palier secondaire sans conditions et celle inhérente aux dérogations permettant aux enseignants du cycle primaire de bénéficier des années d’expérience leur ouvrant droit à une meilleure classification. La Fonction publique a répondu que cette revendication ne pouvait être prise en charge que dans un cadre globale nécessitant un recensement de l’ensemble des catégories de la Fonction publique concernées. C’est le Premier ministre qui devra finalement trancher à ce sujet. Le Cnapest a également soulevé la question de concrétisation des nombreux points ayant déjà fait l’objet de procès-verbaux avec la tutelle. Le bureau national du Cnapest exposera le contenu de ce procès-verbal dans le détail avant de trancher sur l’avenir du mouvement de protestation. N. I.


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  • Régions : Le Soir du Centre
    Tizi-Ouzou
    L’hôpital cardio-pédiatrique de Draâ-Ben-Khedda officiellement inauguré



    Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a procédé dans la journée d’hier à l’inauguration officielle de l’hôpital spécialisé en chirurgie cardio-pédiatrique.
    Baptisé (commémoration de la Journée du Chahid oblige) au nom de Yacef Omar, alias Petit Omar dont la mort en martyr à l’âge de 13 ans en compagnie de Hassiba Ben Bouali et Ali La Pointe durant les événements de la Bataille d’Alger a été rendue célèbre par le film éponyme, cet établissement qui est situé à
    Draâ-Ben-Khedda, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Tizi-Ouzou
    est doté d’équipements de dernière génération qui le rehaussent
    aux standards internationaux. 
    Outre les plateaux techniques, blocs opératoires, équipement de radiologie et d’imagerie médicale, et autres salles de soins et laboratoires, l’établissement dispose d’un auditorium de 320 places destiné à la formation hospitalo-universitaire.
    Il s’agit d’une structure de caractère national dont la capacité d’accueil est de 80 lits.
    Elle se chargera dans un premier temps de prendre en charge les pathologies et malformations cardiaques aussi bien de l’adulte que des enfants pour finir progressivement par se spécialiser dans le traitement des pathologies cardiopédiatriques, selon le Pr Bourzag, spécialiste en charge du service de cardiologie à la clinique Les Castors d’Alger.
    Une projection vidéo d’une intervention chirurgicale effectuée la veille a été diffusée à l’intention du ministre et de ses accompagnateurs.
    Des opérations chirurgicales, trois, lundi dernier et trois autres au courant de la journée d’hier mardi, ont été effectuées par l’équipe du
    Pr Bourzag qui a également supervisé la formation des personnels paramédical et médical affectés à cet établissement.
    Cap sur la modernisation du secteur
    Répondant aux questions des journalistes, Abdelmalek Boudiaf évoquera quelques axes de la stratégie de modernisation du secteur, annonçant qu’à l’occasion, qu’un bâtiment numérique sera érigé au niveau du site du ministère de la Santé. Il s’agira d’une banque de données entièrement numérisée qui permettra le suivi en amont et en aval de l’ensemble de l’activité hospitalière nationale, dans tous ses segments, allant même jusqu’à l’interconnexion des hôpitaux.
    L’automatisation de l’activité du secteur de la santé n’est qu’un jalon dans la stratégie de modernisation et de la réforme annoncée du secteur, selon A. Boudiaf qui annonce la tenue en mars ou au mois d’avril prochain des assises nationales de la santé. Le partenariat entre les secteurs public et privé a été abordé par le ministre qui insiste sur la cohérence et la continuité de services qui doit être assurée grâce à l’interaction des deux secteurs.
    Une réunion de concertation avec les patrons de cliniques privées qui envisagent de créer des hôpitaux au niveau national est programmée pour la semaine annoncera le ministre qui a minimisé les dégâts causés par l’incendie qui a touché l’hôpital de In Amenas dans la soirée de lundi dernier.
    S. A. M.

     

     


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  • Actualités : Prise en charge des cancéreux en radiothérapie
    L’Algérie doit disposer de 40 appareils pour être aux normes


    Selon le ministre de la Santé, les délais d’attente pour les rendez-vous des séances de radiothérapie seront réduits à deux semaines à partir du mois de juin prochain. Or, selon des spécialistes, ceci est «impossible». L’Algérie qui dispose actuellement de 19 appareils de radiothérapie est loin des normes internationales qui recommandent un appareil pour une population entre 600 000 à 1 million d’habitants.

    Salima Akkouche - Alger (Le Soir)
    Hier matin, la salle d’attente du service de radiothérapie du CPMC, Alger, est pleine de malades qui attendent leur tour. Ils sont venus, disent-ils, la peur au ventre d’être refoulés pour une deuxième journée.
    «Avant-hier, (dimanche ndlr), les manipulateurs ont observé une journée de protestation, hier, la machine est tombée en panne, et aujourd’hui, seule une machine fonctionne. J’ai déposé mon carton bleu depuis 7h et j’attends mon rendez-vous de 13h en espérant qu’on m’appelle pour faire ma séance de radiothérapie», raconte une dame qui dit souffrir d’un cancer de la mâchoire et qui est à sa 20e séance. Un malade se retourne vers la dame et l’assure que les machines fonctionnent. Ce dernier dit avoir fait sa séance la veille aux environs de 19h. Là où le bât blesse pour les malades cancéreux c’est d’obtenir un rendez-vous pour une radiothérapie.
    Le service du CPMC souffre de la surcharge et les appareils fonctionnent au-delà de leurs capacités. Ce service prend en charge 140 malades par jour et n’arrive toujours pas à réduire les listes d’attente. «Nous travaillions de 7h du matin jusqu’à 19h et depuis l’arrivée de la nouvelle chef de service, Pr Oukrif, elle a décidé de rajouter une nouvelle brigade de 19 h à minuit. Nous prenons en charge 50 malades de plus et nous avons réussi à réduire les rendez-vous du traitement de six mois à 2 semaines», a souligné M. Bouakkaz, manipulateur.
    Mais malgré les efforts du personnel et sa volonté de bien faire, le service est au bord de l’explosion et les rendez-vous s’étendent sur plusieurs mois voire des années pour certains types de cancers notamment celui du sein. Le problème ? Le manque du centre anticancer. A quand la fin de ce cauchemar pour des milliers de malades ? Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière s’attend à réduire les délais des rendez-vous des séances de radiothérapie à deux semaines d’ici le mois de juin prochain. Illusion ? Tout pense à le croire. Le professeur Mahioum Amokrane du service de radiothérapie du CPMC est catégorique : «Réduire les délais de rendez-vous à deux semaines d’ici le mois de juin, même avec l’ouverture de nouveaux centres, est impossible, je défie quiconque».
    Selon ce professeur, les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’Algérie enregistre 48 000 nouveaux cas de cancer annuellement. 70% d’entre eux nécessitent une radiothérapie. Selon l’Agence AIEA, les normes sont un appareil pour 600 000 à 1 million d’habitants.
    L’Algérie pour qu’elle soit aux normes doit disposer de 40 machines de radiothérapie. Or, le nombre de machines de radiothérapies fonctionnelles sur le territoire national est de 19 entre les services publics et privés. Ainsi le CPMC dispose de 3 machines, Aïn Naâdja 2, Blida 3 et 2 du secteur privé, Ouargla 2, Constantine 1 et 2 du secteur privé, Oran 1, Messerghine 2 sur 3 machines fonctionnent. 6 autres centres anti-cancer dans les wilayas de Annaba, Tizi-Ouzou, Tlemcen, Sétif, Batna et Sidi-Bel-Abbès devront être opérationnels au cours de ce premier trimestre.
    Le professeur Mahioum est cependant, pessimiste. Selon lui, seulement deux centres, Sétif et Batna, ont la chance d’être réceptionnés d’ici le mois de juin. Le reste le sera probablement en 2015.
    La solution ? Ce professeur propose trois options à savoir, le transfert de ces malades à l’étranger, établir des conventions avec le privé ou équiper rapidement les services qui sont en attente depuis plusieurs années.
    S. A.


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