• Le Soir Santé : Hypertension
    Mangez de la tomate, de l'ail et de l'oignon


    Ne pas oublier aussi que la tension évolue beaucoup en fonction de l’état psychologique. Un mauvais stress passager, une mauvaise période de la vie feront quelquefois monter la pression artérielle durant quelques mois avant que celle-ci ne redevienne normale… Cette dernière remarque vaut pour le cholestérol !
    La tension se mesure pour analyser la façon dont bat le cœur lorsqu’il pompe le sang (tension systolique) et quand il se repose entre les battements (tension diastolique). Si vous souffrez de ce problème, vous pouvez profiter des remèdes naturels pour abaisser votre tension. Découvrez comment…
    • Mettez dans un mixeur un citron coupé en rondelles (avec la peau et les pépins) et ajoutez-y une poignée de persil. Mélangez bien et buvez-en un petit verre chaque matin, toujours à jeun. Les deux ingrédients sont des authentiques diurétiques maison et vous aideront à éliminer les liquides retenus (qui peuvent causer l’hypertension). Vous pouvez également boire le jus d’un citron dans une tasse d’eau froide tous les jours avant le petit-déjeuner.
    • Mangez quotidiennement une tasse d’avoine (choufane), avec, par exemple du jus d’orange, du lait ou uniquement avec de l’eau. Cette habitude régulera votre pression artérielle mais également votre cholestérol. De plus, elle contient beaucoup de fibres, ce qui vous permettra d’éviter la constipation.
    • Le céleri (krafess) est un excellent remède dans votre bataille contre l’hypertension. Incluez-le dans votre régime, que ce soit dans vos salades ou dans vos soupes. C’est un bon diurétique naturel qui vous aidera à ne pas souffrir d’hypertension.
    • Le chocolat noir (encore mieux, l’amer) vous sera aussi d’une grande aide car ses composants réduisent la tension. Ne comptez ni sur le chocolat au lait ni sur le chocolat blanc pour cela.
    • L’ail est un élément qui ne peut être mis à l’écart dans votre alimentation car il soigne de nombreuses maladies. Dans ce cas, il vous aidera à dilater les artères et évitera la formation de thrombus. Une gousse d’ail par jour est suffisante pour profiter de ses avantages. Une autre alternative est de se préparer un thé composé d’une tasse d’eau bouillante et d’une gousse d’ail écrasée. Ajoutez-y un peu de citron et si vous le souhaitez, sucrez avec du miel.
    • L’aubépine (zâarour) est une plante très populaire contre l’hypertension et est l’une des plus efficaces qui existent. Elle s’utilise pour traiter différentes maladies cardiaques, comme les affections coronaires, l’insuffisance cardiaque, l’angine de poitrine et la tension artérielle élevée. C’est une grande protectrice des structures du cœur, elle aide à améliorer la qualité du sang pompé par cet organe, elle agrandit la taille des vaisseaux sanguins et elle augmente la transmission des signaux nerveux. Elle permet de relaxer les vaisseaux les plus éloignés du cœur. Buvez une tasse de cette infusion chaque jour.
    • Mettez 10 gouttes d’huile essentielle de lavande (khezzama) dans un mouchoir et inhalez-le. Ce remède maison pour l’hypertension est très bon, surtout dans le cas où la pression augmente subitement.
    • Mettez une poignée de feuilles d’olivier dans un litre d’eau et faites chauffer jusqu’à ce que cela bout. Égouttez et gardez dans un flacon en verre. Buvez-en jusqu’à 2 verres par jour.
    • Dans un récipient, mettez un petit oignon découpé, 7 gousses d’ail et le jus d’un citron. Ajoutez de l’eau afin de recouvrir tous les aliments et laissez reposer toute une nuit. Le matin suivant, égouttez et buvez-en à jeun pendant 9 jours d’affilée.
    • Mélangez une cuillerée de tilleul, une cuillerée de prêle des champs, une cuillerée de bouleau et une cuillerée de fenouil dans une tasse d’eau et faites bouillir pendant trois minutes. Laissez ensuite reposer et égouttez la préparation, dont vous consommerez au maximum deux tasses par jour.
    • Extrayez le jus de 15 grains de raisin sans la peau ni les pépins. Mélangez-les avec un demi-verre d’eau et buvez cela avant le petit-déjeuner, pendant 10 jours d’affilée.
    • Mettez une aubergine avec la peau coupée en rondelles dans un mixeur. Ajoutez un verre d’eau et mélangez bien. Filtrez et buvez-en à jeun pendant 10 jours.
    • Réaliser un jus avec 50 grammes d’épinards, une cuillerée de miel, le jus d’un citron et un verre d’eau. Buvez-en un verre tous les trois jours.
    • Les fleurs d’hibiscus (karkadé) contiennent des anthocyanosides qui protègent les vaisseaux sanguins et favorisent la baisse de la tension artérielle. Infuser 3 cuillères à soupe rase pour 1 litre d’eau bouillante pendant 10 minutes puis filtrer. Boire 4 tasses tièdes par jour.


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  • Régions : JOURNÉE DE SENSIBILISATION SUR LE CANCER DU SEIN À AÏN DEFLA
    Quand les responsables brillent par leur absence


    Ce qui s’est passé samedi dernier à Aïn Defla n’est certainement pas à mettre à l’honneur de la Direction de la santé et de la population, qui a, d’une certaine manière, boycotté les travaux de cette journée ô combien importante, non seulement pour ces femmes atteintes de cette maladie, mais aussi celles pour qui la vigilance est plus que recommandée, afin que le dépistage soit effectué le plus tôt possible, si l’on veut les sauver d’une pathologie des plus lourdes à gérer.
    C’est pour sensibiliser les uns et les autres qu’une pléiade inter-disciplinaire d’éminents professeurs, exerçant au niveau du CAC (Centre anti-cancer) de l’hôpital Frantz-Fanon de Blida, responsables de la prise en charge des patientes qui souffrent de ce type d’affection, se sont mobilisés pour venir animer une journée d’une telle importance.
    L’équipe du CAC était composée des chirurgiens spécialistes, M. Mejdoub, D. Allouache et A. Fodhil. Comme autre spécialiste, la Dr S. Mejdoub, spécialiste en radiothérapie et qui devait traiter des facteurs pronostics et cancer du sein. Cependant, cette équipe s’est trouvée face à une salle pouvant accueillir quelque 700 places, … presque entièrement vide, à la déception générale, hormis quelques malades et des personnes venues de Tamanrasset, qui se trouvaient là dans le cadre d’une semaine culturelle.
    On a prétexté que ce 25 octobre était férié à l’occasion du 1er Moharem. Pour ces éminents spécialistes, cette fête ne les a pas empêchés de se mobiliser pour la noble cause et d’effectuer le déplacement de Blida à Aïn Defla. Cette absence de public intéressé mais non informé semble-t-il par une DSP qui a ignoré l’événement, un événement qui aurait pu apporter à nos médecins généralistes et à nos concitoyens de précieuses informations sur la maladie elle-même et sur sa prise en charge.
    Pourtant, selon le Pr Fodhil, on enregistre quelque 40 cas par semaine, au CAC de Blida, de maladies diagnostiquées et dont nombreuses sont issues de la wilaya de Aïn Defla. On indique que le taux actuel d’atteintes est de 35 à 60 pour 100 000 hab, selon les régions, soit environ 300 000 atteintes par an, et la progression ne fait qu’augmenter. Toujours selon le Pr Fodhil, ce type de cancer peut être totalement guéri si le diagnostic est posé dès le début, diagnostic qui ne peut être posé que si, en amont, des dépistages sont faits et si des contrôles sont effectués, surtout chez les femmes âgées de 45 ans et plus et celles ayant eu un membre de la famille ayant déjà été atteint. S’agissant de la prise de la couverture sanitaire de la population, le Dr S. Mejdoub, qui a une longue carrière à son actif, s’est dit scandalisée par certains dysfonctionnements du système de santé actuel : «Il fut un temps où on avait les hommes et on n’avait, ni équipements ni structures, aujourd’hui nous avons les structures et les équipements les plus sophistiqués mais nous n’avons pas le personnel utilisateur». Faisant allusion au fait que Aïn Defla possède 4 scanners inutilisés depuis des années, faute de radiologues et de manipulateurs, elle dira c’est «criminel», en ajoutant que ce type de scandale ne se trouve pas uniquement à Aïn Defla mais aussi à Khenchela, pour ne citer que ces deux wilayas. En apprenant qu’on a entrepris de construire un hôpital de 240 lits à Aïn Defla, elle s’interroge : «Construire de telles structures c’est bien, mais, et le personnel, y-pense-t-on ?» S. Mejdoub rappelle une aberration qu’elle a connue. Quand elle se trouvait en exercice à Paris, de nombreux malades algériens étaient hospitalisés dans la capitale française, sous prétexte de manque d’Adréamicyne (produit servant à la chimiothérapie) dans nos hôpitaux.
    «En rentrant à Hadjout, j’ai découvert un stock important de ce produit, abandonné jusqu’à péremption.» Les autres professeurs ne se sont pas découragés, ni par l’absence d’un public non informé ni par une administration locale absentéiste. Ils ont engagé un débat très instructif avec les malades qui se sont présentées, un débat qui s’est révélé instructif, et pour les uns et pour les autres.
    On notera ici que sur l’affiche programme, on a pourtant écrit en en-tête : «Première journée d’information médicale sur le cancer du sein», avec, en dessous, «allocation d’ouverture par M. le wali ou le DSP.»
    Karim O.


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  • Actualités : Cancer du sein
    L’appel persistant des spécialistes pour le diagnostic précoce

     

    Près de 10 000 cas de cancer de sein sont enregistrés annuellement en Algérie. 3 500 d’entre elles décèdent faute d’un diagnostic précoce. Le plan cancer dont le rapport final sera remis au président Bouteflika vers la fin du mois, selon le professeur Bouzid, chef de service oncologie au CPMC, a d’ailleurs mis l’accent sur le diagnostic précoce.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir)
    Les spécialistes ne cesseront jamais de le rappeler : «Le cancer n’est pas une fatalité s’il est pris en charge à un stade précoce.» Dans ce cas, la femme doit s’inquiéter d’avantage pour effectuer l’autoexamen des seins «autopalpation» pour éviter les drames.
    Des spécialistes de la santé, réunis hier lors d’une journée scientifique sur le cancer du sein, organisée par l’association «El Fedjr» d’aide aux personnes atteintes de cancer, ont appelé à renforcer la politique de diagnostic précoce. Avons-nous les moyens d’aller vers cette politique ? oui, répond le professeur Bouzid chef de service oncologie au CPMC, à Alger, qui pose plutôt le problème de l’organisation. Selon le professeur Bouzid, «on ne guérit pas du diabète ou de l’asthme mais on peut atteindre un taux de guérison de 100% quand il s’agit d’un cancer».
    Le professeur appelle les femmes, en particulier celles âgées entre 40 à 75 ans à faire des mammographies chaque trois ans. Selon lui «Lorsqu’on est diagnostiqué à temps, on se débarrasse de la tumeur après une petite chirurgie sans recourir à une ablation des seins». Il a souligné que 10 à 15% des cas de cancers sont génétiques. Dans les cas des prédispositions, dit-il, la femme doit se faire dépister très tôt à l’âge de 25 à 30 ans par l’IRM et non par une mammographie. De son côté, le professeur Boubrit, du CHU de Beni Messous, a souligné que le dépistage et le diagnostic précoce sont deux choses différentes.
    Le diagnostic s’adresse à une personne avec des symptômes et le dépistage s’adresse à une personne saine, dit-il. Et de préciser que «le radiologue doit au moins avoir effectué 1 500 mammographies par an pour avoir la capacité de faire un diagnostic précoce». D’ailleurs, dit-il, le médecin ne doit pas orienter systématiquement chaque patiente qui souffre d’une douleur pour passer une radio sans passer par un examen profond.
    «Le médecin doit commencer par un examen clinique et non pas par l’imagerie» a expliqué le professeur qui appelle à la mise en place de centres pilotes de dépistage et au renforcement de la formation.
    L’Algérie enregistre annuellement 45 000 nouveaux cas de cancers dont 10 000 cas sont des cancers du sein. Le plan cancer 2014-2019 qui doit mettre fin aux nombreux maux dont souffrent les patients atteints du cancer doit démarrer en 2015. Selon le professeur Bouzid, le rapport final est finalisé et doit être remis au président Bouteflika vers la fin du mois en cours.
    La prévention primaire et secondaire dont le diagnostic précoce, dit-il, sont les points fondamentaux sur lesquels ce plan a mis l’accent.
    S. A.

     


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  •  CELEBRATION DU 08 MARS 2014

    (Contenu de la correspondance adressée aux directeurs des établissements scolaires)

                                                                

                                      A l’occasion de la journée de la femme, la commission des œuvres sociales organisera une conférence-débat sur les pathologies liées aux varices et à la gynécologie. La conférence-débat sera animée par deux spécialistes des branches médicales susmentionnées. La portée sensibilisatrice de cette dernière devrait favoriser une large prise de conscience des travailleuses de l’éducation. Aussi, la commission des œuvres sociales a l’honneur de vous demander de déléguer à la conférence - débat celle qui représentera votre établissement. La participation de tous les établissements est indispensable afin de permettre de dégager la meilleure façon d’impliquer le concours des œuvres sociales dans la prévention de ces maladies.

                                     La conférence-débat aura lieu le 08 mars 2014 à 09 heures dans la salle de conférence sise au siège des œuvres sociales de l’éducation.

                                  La restriction à une déléguée par établissement est liée au nombre des établissements scolaires et à la capacité de la salle de conférences.

     


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