• Plus de 20 nouveaux centres d’accélérateurs de radiothérapie à fin 2015



    Actualités : Traitement du cancer en Algérie
    Plus de 20 nouveaux centres d’accélérateurs de radiothérapie à fin 2015


    Etape cruciale dans le processus du traitement contre le cancer, la radiothérapie demeure l’un des points noirs, aussi bien pour les malades que pour les hôpitaux. Etant un investissement «trop lourd», l’Etat a même placé cette question de la disponibilité de centres d’accélérateurs de radiothérapie au cœur du plan national contre le cancer. D’ailleurs, en l’espace de deux années, l’Algérie a même doublé le nombre d’accélérateurs de radiothérapie.

    Salah Benreguia –Alger (Le Soir)
    A fin 2014, 14 accélérateurs sont opérationnels, alors que l’Algérie n’en possédait que 7 en 2013. Mieux, soutient le directeur des services de santé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, ce nombre atteindra les 35 avant la fin de l'année 2015, avec la réception de 4 nouveaux centres anti-cancer. S’exprimant, hier, sur les ondes de la Chaîne 3 de la radio nationale, et ce, à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le cancer, M. Mohamed El Hadj, a également indiqué qu’«avec la réception des centres anti-cancer qui possèdent des accélérateurs de radiothérapie, cette histoire de rendez-vous lointains ne sera qu’un mauvais souvenir». «Notre plan prend en charge l’ensemble du territoire» afin qu’il n’y ait pas de «disparités dans la prise en charge des malades», soutient ce cadre. D’ailleurs, poursuit-il, «un suivi très rigoureux aussi bien de la part du ministre que des cadres du ministère pour l’ouverture de ces centres» est régulièrement constaté. La même source a annoncé, dans ce sens, la réception de deux nouveaux accélérateurs à Blida, prévue avant le mois d'avril.
    D’ailleurs, l’objectif visé par le ministère de la Santé est que le délai normatif moyen national pour un rendez-vous en radiothérapie ne dépasse pas un mois. Et c’est pour cela que des accords de partenariat stratégiques ont été signés avec des partenaires étrangers, notamment avec l'américain Varian qui va fournir au moins la moitié des accélérateurs nouveaux. L’autre sujet abordé par l’invité de la rédaction est la prise en charge des malades soignés par des centres privés. Proposant pratiquement les mêmes services publics (radiothérapie et chimiothérapie), les centres anti-cancer privés commencent à se multiplier. Si leurs prestations viennent, à coup sûr, «soulager» les malades, les coûts des soins demeurent trop chers. D’où la question d’un éventuel remboursement par les pouvoirs publics. Sur ce point, le représentant du ministère de la Santé qui n’écarte pas la possibilité de remboursement, étant même préconisée par le rapport du Pr Zitouni, s’est contenté toutefois d’indiquer qu’il est en cours d’étude au niveau des ministères de la Santé et du Travail.
    S. B.

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