• L'EXPRESSION DU 8/12/2013

    TIZI OUZOU

    Création d'un prix Mohya de la meilleure adaptation théâtrale

    Un Prix Mohya de la meilleure adaptation théâtrale sera lancé dimanche prochain à la Maison de la culture de Tizi Ouzou en hommage au dramaturge Mohand Ouyahia d'expression amazighe, a-t-on appris jeudi auprès de cet établissement culturel. Destinée à promouvoir l'adaptation théâtrale en puisant dans le patrimoine universel du 4e art, cette distinction portant le nom de l'auteur de l'adaptation en tamazight de l'oeuvre de Samuel Beckett En attendant Godot sera lancée à la faveur d'une table ronde autour «des études sur l'oeuvre Mohya», qui sera animée par des enseignants aux départements de langue et culture amazighes des Universités de Tizi Ouzou et de Bouira.
    Le programme de cet hommage, s'étalant sur trois jours, a prévu pour la journée d'hier le fleurissement de la tombe de l'artiste en son village natal d'Ath Eurbah, dans la commune d'Iboudrarane, à une quarantaine de km au sud de Tizi Ouzou.
    Exposition permanente sur «la vie et l'oeuvre de Mohya», représentation de pièces de théâtre de l'auteur de Sin ni (Ces deux là), ainsi que la déclamation de ses poèmes, sont parmi les activités programmées à cette occasion au niveau de la Maison de la culture et du théâtre régional Kateb Yacine.
    Mohand Ouyahia, qui a marqué de son empreinte la production poétique et théâtrale d'expression amazighe, est né le 1er novembre 1950, dans la commune d'Iboudrarane (Tizi Ouzou), où il s'abreuva de la culture du terroir. Il obtint sa licence en mathématiques en 1972 à l'Université d'Alger avant de s'installer, en 1973, en France, où il intégra, à l'Université de Paris VIII, des groupes d'études pour animer des bulletins et des revues berbères. Pour la promotion de la langue amazighe, Mohya s'est investi dans la littérature, la poésie, le théâtre et le conte. Ses poèmes ont été chantés par des artistes de renom, tels que Idir, Takfarinas, Idaflawen, Malika Domrane et autres. Cependant, c'est dans le théâtre qu'il excella le plus, domaine qu'il a servi talentueusement à travers, notamment l'adaptation, en tamazight, d'oeuvres universelles réalisées par de grands dramaturges à l'instar de Berthold Brecht, Samuel Beckett, Molière et autres maîtres. Mohya s'est éteint à Paris, à l'âge de 54 ans, le 7 décembre 2004
    « CONTACTS / VOITUIRESSINISTRI ( LA FARCE DE MAITRE PATHELIN ) »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :