• Actualités : Il sera validé en février Tout sur le projet du crédit à la consommation Les entreprises éligibles au crédit à la consommation sont celles «qui sont installées durablement sur le territoire national». Il s’agit notamment des grandes entreprises, des PME et PMI et les TPE (artisans). Celles-ci doivent être en règle avec l’administration fiscale et les organismes de Sécurité sociale, être bancarisées et vendre avec factures. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Selon un document, dont le Soir d’Algérie a obtenu une copie et élaboré notamment par des représentants de l’UGTA, de l’Abef et du patronat, la «mise en place du crédit à la consommation, destiné exclusivement au financement des produits nationaux, ne pourra intervenir qu’après avoir assuré les prérequis suivants : «L’établissement de la liste des entreprises concernées par le dispositif, la confection de la nomenclature des produits finançables, le choix du type de crédit à la consommation à proposer et la modification de l’article 75 de la loi de finances (LFC) 2009». Dans le même document, il est indiqué que «les entreprises éligibles au crédit à la consommation sont celles qui produisent ou assemblent des biens et/ou services destinés à la vente aux particuliers, et dont le taux d’intégration qualifiable et appréciable est égal ou supérieur à 40%». La liste en question, ajoute-t-on, sera arrêtée par les administrations, institutions et organisations compétentes telles que les ministères chargés de l’industrie, de la PME/PMI, du commerce, les chambres nationales et régionales de commerce et d’artisanat et les associations professionnelles. Un crédit de 3 à 60 mois Les rédacteurs des dispositions portant mise en place du crédit à la consommation indiquent que «la réintroduction du crédit à la consommation vise à écouler la production nationale et à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens». A cet effet, il est à préciser que les objectifs recherchés étant de «stimuler par la consommation les activités des entreprises de production et de distribution de biens durables, tous statuts confondus et dont les capacités installées sont actuellement sous-utilisées». Par ailleurs, les produits concernés par le crédit à la consommation sont les «biens durables à usage domestique des particuliers et des ménages issus de la production nationale tels que les meubles et articles d’ameublement, l’électroménager, l’électronique, les textiles et l’habillement, les matériaux de construction, etc.». Sur un autre plan, les bénéficiaires de ce crédit, soit les personnes physiques, doivent disposer «d’un revenu régulier et suffisant en Algérie, justifiant d’une résidence en Algérie et titulaires d’un compte bancaire ou un compte courant postal (CCP)». Il est indiqué aussi que «le montant du crédit peut être un multiple du montant du SNMG, soit 20 fois le SNMG, que la consommation est portée sur une période allant du court terme au moyen terme, soit entre 3 mois et 60 mois, selon l’objet à financer, que le montant du crédit est égal au maximum à 70% du bien à acquérir et que la capacité mensuelle de remboursement ne doit pas excéder 30% du revenu mensuel». Taux de crédit à définir Le taux du coût de crédit n’est pas fixé au préalable. La partie traitant de cette question stipule que «le coût du crédit comprend les intérêts, les frais bancaires liés au contrat de crédit et la prime d’assurance». «Les taux d’intérêts sont librement négociables au sein de la place. Néanmoins, la Banque d’Algérie fixe un taux à ne pas dépasser et ce, conformément à l’article 9 du règlement de la Banque d’Algérie n°13 -01 du 8 avril 2013 fixant les règles générales en matière de conditions de banque applicables aux opérations de banque.» Par ailleurs, les procédures d’octroi du crédit stipulent que l’acquisition du bien à acquérir ne peut se faire qu’auprès d’un vendeur commercialisant des produits issus de la production nationale. «Le client remettra à son banquier une demande de crédit accompagnée du dossier type de la banque dûment rempli ainsi que d’une facture pro forma par le vendeur. (…) Les banques et les établissements financiers doivent toujours assurer un suivi de l’utilisation des crédits, afin de déceler le plus rapidement possible les signes annonciateurs d’incidents de paiement, car il est plus facile de traiter un problème à ses débuts qu’en situation aggravée. Dans le traitement des incidents de paiement, les banques et les établissements financiers privilégient généralement les solutions amiables avant de recourir aux procédures judiciaires souvent longues et coûteuse», lit-on dans le document. Enfin, le document évoque la nécessité de mettre en place une centrale des risques à même de «déterminer dans l’intérêt commun des banques et des établissements financiers, le montant des concours dont bénéficie chaque client auprès des institutions financières, de manière à connaître son endettement bancaire global». A. B.


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  • Un rapport accablant est établi par l’APW d’Alger

    Où va l’argent des écoles ?

    Par : Malika Ben

    Des enveloppes faramineuses sont allouées chaque année pour l’entretien des lieux, l’installation de chauffages, l’équipement des cantines, le renouvellement du mobilier, l’informatisation, l’aménagement de terrains de sport… Mais l’état catastrophique actuel des établissements fait croire qu’aucun dinar n’a été dépensé depuis des lustres.

    Au moment où tous les regards de la famille de l’éducation nationale sont braqués, tantôt vers la contestation sociale, tantôt vers les nouvelles mesures décidées dans le cadre d’une réforme qui n’est pas près de s’achever, l’APW d’Alger prend tout le monde de court et réoriente ce traditionnel et incessant débat. Les membres de la commission de l’éducation de l’Assemblée populaire de la wilaya d’Alger, présidée par Mohamed-Tahar Dilmi, décident pour une fois de sortir de leurs bureaux et d’aller sur le terrain pour constater de visu dans quelles conditions sont scolarisés les élèves. Un thème qui est survolé occasionnellement mais ciblant une à deux structures et sur lequel personne ne s’est réellement attardé pour dévoiler l’état de déliquescence avancé de nombreux établissements scolaires. Les contraintes pédagogiques ont de tout temps fait de l’ombre aux autres problèmes qui ne peuvent que nuire au rendement des élèves.
    La commission de l’APW qui prépare une conférence sur l’éducation a donc commencé par évaluer d’abord l’état des établissements scolaires où les élèves passent la plus grande partie de leur vie et y préparent leur avenir. Accompagné par d’autres élus, Mohamed-Tahar Dilmi, président de la commission, effectue depuis quelques jours des  tournées à travers des établissements relevant de différentes communes de la capitale. Les établissements sont passés au peigne fin. Il s’agit pour la commission de voir ce qu’on offre aux élèves au-delà du contenu pédagogique. Louable et inédite initiative qui a fait couler  beaucoup d’encre.

    Des élèves scolarisés dans des structures menaçant ruine
    Malheureusement, le choc qu’a provoqué l’état “primitif” de la cantine scolaire centrale de la commune de Saoula a complètement voilé et dissimulé les autres dysfonctionnements et innombrables irrégularités sur lesquels les élus de la wilaya ont mis le doigt. Autrement dit, ce n’est que l’arbre qui cache la forêt.
    Le rapport établi par la commission sur les établissements visités ces derniers jours montre que l’entretien de certains établissements et leur dotation en équipements et autres moyens matériels pédagogiques, sportifs… sont le dernier souci des directeurs. Que l’élève grelotte de froid faute de chauffage dans la salle de classe, qu’il développe une allergie à la craie car la salle n’est pas dotée de tableau magique, qu’il ne pratique pas de sport faute de terrain aménagé… n’est rien devant la négligence de sa propre sécurité. Les extraits du rapport de la commission dont nous avons pu avoir une copie, révèlent, en effet, que des espaces dédiés au savoir se sont avérés être des lieux “dangereux” où l’élève risque sa propre vie.
    L’état de déliquescence et de délabrement  très avancé est tellement visible dans certains  établissements ciblés que les élus craignent le pire. Le CEM Yamina-Chelbi sis dans la commune de Bab-Ezzouar est un exemple édifiant. “Le CEM Yamina-Chelbi représente un danger pour la vie de tous ceux qui le fréquentent”, conclut d’emblée la commission. Et de citer les motifs de ce constat sans appel. “Murs complètement fissurés et craquelés, affaissement du sol…”, sont autant de risques qui poussent les élus à tirer la sonnette d’alarme et a décidé de demander “une expertise technique” du collège pour savoir s’il est urgent et nécessaire de “démolir la structure et de construire un nouveau collège répondant aux critères et normes de construction établies”. L’expertise sera soumise au wali délégué qui devrait prendre les mesures qui s’imposent. Plus grave encore, le rapport révèle que “la détérioration dangereuse” d’une partie du Cem a contraint les responsables à décider de la fermer carrément. Hélas, même la partie aujourd’hui encore ouverte aux collégiens et travailleurs n’augure rien de bon y compris sur le plan pédagogique. “Le collège n’est pas habilité à remplir sa mission pédagogique en raison de l’absence de moyens”, conclut le rapport des élus. Toujours dans la même commune de Bab-Ezzouar, l’évaluation de l’état du lycée Mohamed-Mezari n’est pas très reluisante sur le plan de la solidité de la structure. “Le lycée nécessite des travaux de  restauration et de rénovation notamment des plafonds pour garantir une meilleure étanchéité”. Le même constat est fait pour le Cem Bougara de Birkhadem.
    Construit en 1968, le collège est “une structure complète qui accueille 1 100 élèves, dotée d’une grande salle et d’un amphithéâtre aujourd’hui à l’abandon et dans un état de délabrement”. Idem pour les salles de classe et les plafonds qui nécessitent aussi des travaux de restauration. Le lycée Toufik-El-Madani situé dans la commune de Mohammadia est, lui aussi, pointé du doigt en raison de sa dégradation.
    Non loin de là, les élus qui ont inspecté le Cem Mohammadia 2 situé à quelques encablures du stade 1er-Novembre d’El-Harrach, ont relevé “le problème de l’insécurité des lieux vu son emplacement assez proche du stade”. Il a été recommandé “la construction d’un long mur pour prévenir tout danger venant de l’extérieur”. Une mesure avancée aussi pour d’autres établissements tels le Cem Youghourta et les lycées Kasdi-Merbah et Omar-El-Mokhtar dans les communes de Bordj El-Bahri et Bordj El-Kiffan. Toujours au chapitre de l’insécurité, l’emplacement du chauffage central du collège d’Alger-Plage “constitue un véritable danger” pour la vie des élèves et des travailleurs.  

    Insalubrité, surcharge, laboratoire et UDS sans moyens ou fermés…

    Ce qu’il y a lieu de relever à la lecture des rapports partiels établis à l’issue des visites que la commission de l’éducation poursuit toujours, est la diversité des irrégularités et des dysfonctionnements enregistrés.
    Il y a, certes, des défaillances communes à certains établissements mais il existe aussi des anomalies propres à chacun. Les dysfonctionnements relevés sur l’ensemble des sites visités se résument, entre autres, par : un manque d’hygiène, l’insalubrité  des toilettes nécessitant une rénovation totale, des classes non équipées en chauffage et en tableau magique, un mobilier scolaire complètement désuet, l’absence de terrain de sport, des unités de dépistage sanitaire sans moyens quand elles ne sont pas fermées ou carrément inexistantes et des laboratoires dépourvus de matériels nécessaires aux TP et TD.
    Il faut dire, à ce propos, que le problème de la surcharge des classes a contraint certains responsables à squatter les laboratoires pour en faire des salles de cours.
    En un mot, rares sont les directeurs  qui peuvent se targuer d’avoir réussi à entretenir leur établissement scolaire dans un bon état et à le doter d’équipements nécessaires à son bon fonctionnement et à l’accueil des inscrits dans des conditions assez dignes. Pourtant, à en croire les élus chargés des inspections, le manque de moyens financiers est loin d’être à l’origine de cette décadence.    

    Des enveloppes budgétaires allouées pour des travaux non effectués
    Aux responsables qui tentaient de se dérober de leur entière responsabilité dans la descente aux enfers de leur établissement, le président de la commission de l’éducation de l’APW leur a rafraîchi la mémoire en leur rappelant et la somme de l’enveloppe dégagée et la date de la dotation ainsi que les travaux qui devaient être engagés. C’est le cas pour le CEM Bougara de Birkhadem. “En 2012, après une visite au Cem, j’ai personnellement fait le nécessaire pour que la wilaya débloque 15 millions de dinars pour sa réhabilitation”, a répliqué Mohamed-Tahar Dilmi au directeur qui tentait une échappatoire.  L’APW d’Alger n’a pas lésiné sur les moyens puisque des enveloppes de 1,2 milliard de dinars destiné à l’équipement des établissements et 2,2 milliards de dinars pour leur réhabilitation ont été votées entre 2008 et 2013.
    À cela s’ajoute 1,8 milliard de dinars (durant la même période) pour l’équipement des cantines scolaires de la capitale. “J’ai beaucoup travaillé sur le dossier des cantines scolaires... Le ministère de l’Éducation et la wilaya ont dégagé beaucoup d’argent pour équiper les cantines scolaires”, a indiqué, selon l’APS, Mme Oulebsir,  présidente de la commission de la santé, de l’hygiène et de l’environnement de l’APW qui
    accompagnait ses collègues de l’éducation.  Pour elle, la situation actuelle des cantines scolaires “est injustifiable car 80% sont censées avoir été équipées”. Selon Mohamed-Tahar Dilmi pas moins de 60 millions de dinars ont été dégagés dans le budget 2014 pour l’équipement des cantines. Au final : des écoles sont à ce jour dépourvues de cantines et d’autres assurent la restauration scolaire dans des conditions indignes et nuisibles à la santé des élèves. Question : qu’a-t-on fait de ces budgets  puisque l’état des lieux des sites inspectés ne prouve point que des sommes astronomiques aient été dégagées par les autorités ?  

    Les bons exemples à suivre !

    Sur le tableau noir dressé par les élus de l’APW, nous avons quand même relevé de rares bons exemples à suivre. Il existe bel et bien des établissements qui ont relevé le défi et même fait preuve d’imagination.
    Leurs performances à l’examen du baccalauréat ne laissent aucun doute sur leur bonne gestion. C’est le cas notamment pour les lycées Mohamed-Hadjeres dans la commune de Mohammadia et Kasdi-Merbah à Bordj El-Bahri. La commission a été fascinée par la bonne gestion de ce lycée, le seul dans la commune.
    Seul hic, le lycée n’a toujours pas de salle de sport et le laboratoire n’est toujours pas équipé. Pour le prestigieux lycée Mohamed-Hadjeres,  dont l’inspection a été inopinée, précise le rapport, les élus ont été très surpris par la bonne gestion au point de le considérer comme “l’un des établissements les mieux cotés dans la commune de Mohammadia”.
    Le lycée s’est même doté de sa propre chaîne radio qui émet entre 12h30 et 13h30. Tout ce qu’il y manque, c’est un coup de peinture sur la façade extérieure. Voilà un bon exemple à suivre.


    M B


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  • Education nationale

    La contestation reprend de plus belle

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    Le Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) opte pour la grève. Le Conseil des lycées d’Algérie appelle à une action commune.

    Le Syndicat national autonome du personnel de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) annonce une grève de deux jours renouvelable à partir du 16 janvier. A l’instar des autres syndicats de l’éducation, l’Unpef et le Cnapest, le Snapest promet de hausser le ton au cours de ce deuxième trimestre. Dans un communiqué rendu public, le Snapest déplore l’absence de volonté de dialogue de la part des autorités publiques qui préfèrent «la politique de la fuite en avant». «Les différentes rencontres de concertation avec le ministère de l’Education se sont terminées en queue de poisson, dans la mesure où la plupart des revendications dépassent les prérogatives du ministère de l’Education. Le Snapest exige la révision du statut particulier des travailleurs de l’éducation nationale 12/240.»

    Ce syndicat demande la classification des professeurs de l’enseignement secondaire en catégorie 14 au lieu de la 13. Il réclame également la promotion automatique des enseignants en poste de professeur principal et formateur en fonction de leur ancienneté. Le Snapest insiste également sur la régularisation de la situation des professeurs de l’enseignement technique (PTLT) de façon à ce qu’ils soient intégrés dans les postes de professeur de l’enseignement secondaire sans condition. Cette organisation professionnelle appelle à la promulgation de la décision relative aux postes aménagés afin de prendre en charge les cas des maladies professionnelles. Sur le plan social, le Snapest exige le quota de logements pour les enseignants.

    Par ailleurs, le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) met le ministère de l’Education devant ses responsabilités suite à l’échec de dialogue. «La tutelle se désengage de la plupart des revendications et avance comme argument que celles-ci sont du ressort du gouvernement», lit-on dans le communiqué du CLA. A ce titre, ce syndicat œuvre pour la mobilisation de tous les syndicats de l’éducation, «car seule garante du succès des actions à venir», estime Idir Achour, porte-parole du CLA qui lance un appel aux syndicats du secteur afin de dépasser leurs clivages et mettre en avant les intérêts communs des travailleurs de l’éducation.

    Le CLA prévoit une consultation nationale, cette semaine, pour discuter du type d’actions à entreprendre. Au sujet de la tripartie renvoyée aux calandres grecques, le CLA considère également que seule l’union de tous les syndicats de la Fonction publique «peut faire pression pour le changement de la valeur du point indiciaire, l’abrogation de l’article 87 bis, l’augmentation du pouvoir d’achat et la révision du statut général de la Fonction publique».
     

    Djedjiga Rahmani

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  • Jean-Marc Ayrault et ses ministres intoxiqués à Alger !

    Lors de sa visite en Algérie, le 16 décembre, le premier ministre français ainsi que quelques membres de son gouvernement ont eu l'idée d'aller manger du poisson dans un table algéroise. Mal leur ont pris, ils en sont ressortis avec une intoxication alimentaire carabinée, raconte le Canard Enchaîné dans son édition d'aujourd'hui..
    Abdelmalek Sellal et Jean-Marc Ayrault, premier ministre français Abdelmalek Sellal et Jean-Marc Ayrault, premier ministre français

    Le voyage historique de la délégation française en Algérie s'est terminé non par un drame mais par deux, s'amuse l'hebdomadaire satirique français. Le premier c'est la saillie qu'avait lâché le président français pendant le dîner du Crif - sur Valls revenu d'Alger "sain et sauf c'est déjà beaucoup !". Une plaisanterie qui avait mis en colère les réseaux sociaux en Algérie et auquelle les autorités algériennes n'ont réagi que sur le tard. Le second drame, en revanche, a été passé sous silence, jusqu'à cette info du Canard Enchaîné. 

    Le 15 décembre, la délégation française, à sa tête Jean-Marc Ayrault, est allée dîner sur le port dans un restaurant de poisson et de fruits de mer. Résultat, révèle l'hebdomadaire satirique : une intoxication alimentaire carabinée. Manuel Valls y aurait échappé, mais Jean-Marc Ayrault, plusieurs minitres, des conseillers ministériels et diplomatiques ainsi que des chefs d'entreprise ont été atteints et ont passé deux jours difficiles.

    Aucune publicité n'a été faite autour de cette mésaventure. Que cela soit du côté algérien comme du côté français. Certains expliquent que la mauvaise blague de François Hollande avait un lien direct avec cette intoxication alimentaire. 

    Yacine K.


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  • Au ministère de l’Education, 4 ans d'études supérieures = 0 !

    Aujourd'hui. Direction de l'éducation de Béjaïa. J'ai obtenu des réponses qui posent problèmes. De sérieuses problématiques aussi.

    Ministère de l'Education Ministère de l'Education

    Cela va de la cohérence du raisonnement administratif à la validité de ses actions, en passant par beaucoup de choses, dont le respect de la hiérarchie, des employés et, plus largement, des administrés. C'est ce qui ressort de cette entrevue entre l'administration directionnelle et moi-même, adjoint d'éducation.

    Tableau.

    La correspondance datée du 14 octobre 2013, portant n° 0.5.190, émanant du service du personnel de la Direction de l'éducation de Béjaïa, adressée aux directeurs des écoles, des collèges et des lycées pour exécution comporte, entre autres, le dossier à fournir pour qu'un adjoint d'éducation puisse candidater à la liste d'aptitude en vue d'une promotion au grade de "Mouchrif (genre superviseur) en éducation". 28 adjoints d'éducation seulement allaient être retenus. Nous y avons postulé, mes collègues de travail et moi.

    En ce janvier, la nouvelle a couru que la liste des heureux retenus est arrêtée. Il parait qu'aucun adjoint d'éducation de notre établissement n'a été retenu. On n'en est pas atterrés : nous sommes quelques uns à participer seulement pour savoir comment les choses se passent. Mais rien d'officiel n'a été porté à notre connaissance. J'y suis allé ce matin pour en savoir davantage.
    Et voilà ce que j'ai appris (entre autres) :
    - Oui, la liste des 28 retenus pour être promus est arrêtée. La nouvelle sera communiquée ultérieurement aux concernés par voie hiérarchique.
    - Je n'ai pas le droit de prendre connaissance des points détaillés que j'ai obtenus.
    - La note d'évaluation (qui remplace, pour les adjoints d'éducation, la note d'inspection attribuée aux enseignants) est discrétionnaire : je n'ai pas le droit d'en prendre connaissance.
    - Le nombre d'années d'expérience est noté en le divisant par deux.
    - Chaque année d'études supérieures est notée (sans précision). Mais le diplôme de licence de l'enseignement supérieur n'est pas pris en considération. Oui, oui, vous avez bien lu : selon mes interlocuteurs, le diplôme de licence ne compte pas. Ce sont les années d'études supérieures qu'il faut documenter. Le dossier demandé parle pourtant de diplômes obtenus, non pas de bulletins de notes ou autres attestations de suivi de scolarité ; le point n° 8 demandée des pièces demandées stipule clairement en effet : "copies des chahadat (diplômes, attestations) et des mou'ahhilat (justifications d'aptitudes)".

    Raisonnement : le diplôme de licence sous-entend que l'on a passé 4 ans à l'université et, pour l'adjoint d'éducation, on n'en demande que 3. Le diplôme de licence est caduc même lorsqu'il s'agit d'une licence LMD (comme la mienne) car elle peut signifier que l'on a passé trop d'années à l'université pour être un simple adjoint d'éducation. Quand on passe plus de 3 années à l'université en étant étudiant, c'est donc comme si on n'en a passé aucune : 4 = 0 !

    J'ai demandé : et si on a mis aussi, dans le dossier, un DEUA (juste 03 ans), à côté de la licence (supposée valant 04 ans même si on ne la fait désormais qu'en 3ans), ça compte combien ? Je n'ai pas obtenu de réponse. J'ai compris : licence + DEUA = 4+3=7=00 :))
    En réalité, c'est ce que j'ai fait : j'ai fourré aussi bien ma licence en langue française que mon DEUA en droit dans le dossier. Et je n'y ai mis aucun certificat de scolarité universitaire (puisque le dossier demandé n'en parle nullement). Je comprends maintenant que je n'obtienne aucun point qu'un double zéro, peut-être même pointu pour mes deux diplômes qui, réunis, font de moi un analphabète, un ignorant, un ignare, quelqu'un de complètement indigne de postuler à une promotion.

    On tient donc les travailleurs dans l'ignorance de ce qui leur permettrait de savoir comment ils sont évalués ;
    On transmet par voie hiérarchique des informations erronées qui sont retransmises telles quelles aux travailleurs (on s'en fiche que cela nuise) ;
    On compte les années jusqu'à trois, mais on ne compte pas les diplômes obtenus et si ça dépasse 03, c'est ravalé à ZERO ! Avis aux "mauvais" studieux qui ne connaissent pas les règles de "calcul" administratif :))

    Tahar Hamadache


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