• Actualités : APRÈS UNE RÉUNION DE PLUS DE SIX HEURES AVEC BABA AHMED Le Cnapest poursuit la grève

    Poursuite aujourd’hui de la grève dans le secteur de l’éducation. La réunion Cnapest- ministère de l’Education, si elle a permis aux deux parties de clarifier leurs positions, n’aura pas réussi à mettre un terme au bras de fer. Au terme de six heures de discussions, le département de Baba Ahmed s’est engagé à ouvrir les dossiers en suspens et le Cnapest a maintenu son mot d’ordre de grève. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La rencontre, qui a regroupé les représentants du Cnapest, d’un côté, et le ministre de l’Education, son chef de cabinet, son secrétaire général et des directeurs centraux, d’un autre, a été une occasion pour les deux parties de communiquer autrement que via des communiqués. Ouverte à la presse, la rencontre s’est déroulée dans un premier temps dans un climat tendu. Syndicalistes et représentants du ministère se sont livrés à un échange de «vérités» nécessitant à plusieurs reprises l’intervention du ministre de l’Education, soucieux d’aller vers l’essentiel à savoir la plateforme de revendications du Cnapest. En tête des préoccupations de ce dernier, la réintégration du membre du syndicat de Bouira radié de son poste injustement selon le syndicat de Nouar Larbi. Les discussions ont longtemps tourné autour de ce point précis contraignant Baba Ahmed, qui considérait dans un premier temps qu’il s’agissait d’un cas particulier, à s’engager à rouvrir ce dossier et à rendre une réponse dès demain à ce sujet. Un engagement en deçà de ce qu’espérait le Cnapest qui souhaitait une levée immédiate des sanctions et une réhabilitation dudit enseignant et syndicaliste. Ce n’est que suite à cet engagement que les autres points figurant dans la plateforme ont été élaborés. Pour la prime du Sud, le ministre de l’Education a été clair : le Premier ministre s’y oppose et ne veut pas entendre parler de mesures qui engendreraient davantage de dépenses. Concernant la médecine du travail, Baba Ahmed dira qu’il devrait consulter d’autres départements ministériels pour voir dans quelle mesure des textes pourraient être appliqués en réponse aux doléances du Cnapest qui n’a pas hésité à évoquer le cas d’enseignants devenus fous. Concernant la retraite à 25 ans, le ministre juge le dossier «compliqué » tandis qu’il assure que la commission gouvernementale devant effectuer l’inventaire des biens des œuvres sociales de l’éducation était du ressort du Premier ministre également. Au sortir de cette réunion aux alentours de quinze heures, la direction du Cnapest était plutôt mitigée. Messaoud Boudiba, le porteparole du syndicat autonome, a estimé que les réponses données étaient connues et ne changeaient pas beaucoup du discours habituellement donné par Baba Ahmed même si ce dernier s’est engagé à installer une commission mixte relative à la situation des enseignants du primaire dits «en voie d’extinction» dans le statut particulier. Signe de l’insatisfaction du syndicat, la grève est maintenue pour aujourd’hui. Le Cnapest dit devoir d’abord réunir son conseil national, seul habilité à prendre une décision quant à la suspension ou la poursuite du mouvement de grève. Les tentatives de Baba Ahmed de faire changer de position aux syndicalistes auront été infructueuses. Le ministre considérant que les membres du bureau national étaient élus et pouvaient de ce fait prendre une décision n’a eu pour seule réponse que le fait que la convocation du conseil national était nécessaire. La date de ce dernier n’ayant toujours pas été fixée, les enseignants poursuivront aujourd’hui encore leur mouvement de protestation pour le cinquième jour. N. I. 

     


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  • Jeudi, 10 Octobre 2013 09:50 Facebook Imprimer EnvoyerRéagir

    Le sit-in du Cnapest-élargi et du SNTE devant l’annexe du MEN réprimé

    Des centaines d’enseignants interpellés

    Par : Malika Ben

    Le sit-in des enseignants et des fonctionnaires de l’éducation devant l’annexe du MEN au Ruisseau n’a pas eu lieu. Il a été réprimé par les nombreux policiers mobilisés sur les lieux et aux alentours de l’annexe. En fait, le décor était planté dès les premières heures de la matinée et augurait déjà de la suite des événements. Le dispositif sécuritaire mis en place était impressionnant. Rues, ruelles, la station multimodale des Fusillés et autres stations de transport en commun ont été assiégés par des policiers. Le renforcement de la sécurité était tel que les passants ne pouvaient pas croire qu’il ne s’agissait que d’une simple mission de répression d’une manifestation pacifique. Même les journalistes et les photographes ont été malmenés sous prétexte qu’ils “n’avaient pas d’ordre de mission et qu’ils gênaient la mission des policiers”, mission complexe certes car ils devaient contrôler tous les passants ! En effet, tous les passants notamment à la station multimodale et face au siège de l’annexe du MEN, y compris les usagers du transport en commun qui attendaient sous l’abri-bus, devaient se soumettre à un véritable contrôle d’identité. “Je vous jure que je ne suis pas enseignant, je suis un simple businessman”, ne cessait de crier un passant dont la carte d’identité a été confisquée par un policier. Il aura fallu qu’il jure par tous les saints pour que l’un des policiers décide enfin de lui remettre sa carte et de le laisser partir. Mais quand il s’avère que la personne accostée est enseignant ou fonctionnaire de l’éducation (certains le reconnaissent ouvertement) et ceux venus des autres wilayas sont trahis par l’adresse de leur domicile, une autre destination leur est réservée. Ils sont dirigés, parfois violemment, vers les bus qui les attendaient vers une destination qu’ils ignoraient. “Ils nous ont confisqué nos cartes d’identité et jeté dans ce bus sans nous dire où est ce qu’ils nous emmènent”, fulmine un enseignant du Cnapest. Un autre ajoute : “Répondre à un enseignant qui veut savoir où on l’emmène par : ‘ne cherche pas à comprendre’ alors que c’est cet enseignant qui vous incite au savoir, est en contradiction totale avec sa noble mission.” Le bus démarre sur fond de protestation des nombreux enseignants embarqués qui scandaient : “à bas la dictature.” La répression se poursuivra et n’épargnera pas les responsables syndicaux dont Nouar Larbi et Abdelkrim Boujenah. Les deux syndicats affirment que “des centaines de manifestants (dont plus de 400 affiliés au Cnapest) ont été interpellés depuis 7h du matin. Ils ont été conduits vers les commissariats de Kouba, El-Harrach, Dar El-Beïda et Chéraga”. “Au lieu de nous envoyer des émissaires pour débloquer la situation, le ministère nous envoie des policiers pour réprimer une manifestation pacifique”, regrette Boujenah. Pour le chargé de communication du SNTE, “la tutelle assumera la responsabilité de la radicalisation du mouvement”. Idem pour le Cnapest-élargi, “cette répression ne fera qu’envenimer davantage la situation”, nous dit Boudiba. Et d’ajouter que la grève se poursuivra aujourd’hui encore jusqu’à ce que la tutelle ouvre un dialogue sérieux. En attendant, le secteur balance dans l’instabilité après un mois du début de l’année scolaire. Entre les deux parties en conflit, seuls les élèves notamment ceux qui sont en classe d’examen payeront les frais.

    M. B


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    قوات الأمن منعتهم من الاعتصام أمام مقر وزارة التربية: العصا للأساتذة! PDF طباعة إرسال إلى صديق
    الأربعاء, 09 أكتوبر 2013 18:03

    أحصى المجلس الوطني لأساتذة التعليم الثانوي والتقني الموسع، توقيف قرابة 400 أستاذ منعتهم مصالح الأمن من الاعتصام، أمس، أمام مقر وزارة التربية الوطنية برويسو، بينما قدرت النقابة الوطنية لعمال التربية عددهم بأزيد من 200 أستاذ منخرط بها تم حجزهم لساعات بمراكز الأمن تحت طائلة الضرب والتعنيف، حسب المجلس.

    أحبطت قوات الأمن اعتصام الأساتذة أمام مقر ملحقة وزارة التربية الوطنية، برويسو، بفعل الإجراءات الأمنية المشددة، وحملة التفتيش التي باشرتها على نطاق واسع شملت حتى محطات القطار والميترو والترامواي  الحافلات في الساعات الباكرة من نهار أمس، وضربت طوقا أمنية على كل الطرق والمنافذ المؤدية لمبنى الوزارة انتهت بتوقيف 400 أستاذ منخرط في نقابة “الكناباست” من أصل ألف أستاذ مسجل للمشاركة في هذا الاعتصام، تم تجريدهم من بطاقات الهوية واقتيادهم باستعمال حافلات إلى مراكز أمن مختلفة تم احتجازهم فيها لساعات على غرار بئر توتة، الشراقة، الحراش، بوليو، المنظر الجميل، القبة، العناصر والسمار... الخ، ليتم بعد ذلك إطلاق سراحهم، حسب تأكيد المجلس الذي ندد بأسلوب التعنيف والضرب الذي اعتمده أعوان الأمن عند حجزهم للأساتذة.

    من جهته، دعا المنسق الوطني للمجلس، نوار العربي، قبل أن يتم توقيفه، السلطات العليا في البلاد إلى التدخل لوضع حد للتجاوزات والاعتداءات المرتكبة في حق النقابيين وإعادة ادماج موظفي القطاع المسرحين من مناصب عملهم، وقال إن وزير التربية الوطنية، بابا احمد عبد اللطيف، مطالب بفتح مفاوضات جادة حول المطالب المرفوعة المذكورة في البيان المرفق بالاشعار بالإضراب المرفوع لها، واتهم وزارة التربية الوطنية بالتحايل على موظفي القطاع، الأمر الذي يدل على أن الوزارة لا تهتم بمصلحة التلاميذ، كما طالب المجلس بالتأسيس لمرحلة أخرى أساسها المصارحة والثقة المتبادلة بين الطرفين.

    من جهتها، ناشدت النقابة الوطنية لعمال التربية رئيس الجمهورية التدخل لوضع حد لتجاوزات وزير التربية الوطنية الذي لجأ إلى تسخير القوة العمومية لمنع الأساتذة من الاعتصام، واعتبرت ذلك في البيان الصادر عنها دليلا على عجز الوزير عن فتح باب الحوار، ما يدفعها إلى الإصرار على التمسك بمطالبها المرفوعة.

    موازاة مع ذلك، ندد الأساتذة الموقوفون الوافدون من مختلف الولايات بأسلوب التعنيف الذي لجأت إليه مصالح الأمن التي قامت بتفتيش كل من يقترب من ملحقة الوزارة والأماكن المحيطة، لاسيما وأن اعتصامهم كان سلميا أرادوا من خلاله التأكيد لوزير التربية التمسك بمطالبهم سواء المتعلقة منها بإدماج أستاذ التعليم الثانوي والتقني، إلغاء قرار توقيف وطرد عدد من الأساتذة على غرار أستاذ اللغة الإنجليزية، عايدي محمد، الذي فصل لأسباب مجهولة لم يكشف عنها المجلس التأديبي الذي أصدر قرار الفصل حسب تأكيده.

    سارة. ب


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  • Poursuite de la grève dans l’éducation nationale «Guerre des chiffres» mais pas de dialogue Le Cnapest dénonce ce qu’il appelle le mépris du ministère de l’Education nationale. Selon le syndicat, le taux de suivi de la grève a dépassé les 80% dans les lycées. L’«école buissonnière» continue pour des milliers d’enfants et adolescents algériens, sur fond de «guerre des chiffres» entre les deux parties. La grève du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) a ainsi été maintenue pour une deuxième journée consécutive hier, et risque de se poursuivre aujourd’hui. «Au vu du mépris affiché par le ministère de tutelle, la journée renouvelable, qui s’est donc mutée en grève illimitée conditionnée à l’ouverture d’un dialogue, sera réitérée. Et ce, en sus du sit-in que nous observerons devant le ministère», affirme Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapest. Le ministère minimise Le mot d’ordre a été respecté «à des proportions satisfaisantes», poursuit-il. «Les taux nationaux de suivi sont sensiblement les mêmes que ceux de lundi. Dans les lycées, il a été enregistré de 85 à 90%, tandis que dans les CEM et les écoles primaires, la moyenne est respectivement de 20% et 10%», explique M. Boudiba. Le ministère de l’Education nationale minimise, quant à lui, l’impact de ce mouvement dans les établissements scolaires. Et l’écart est de taille, puisque le ministère de tutelle avance un taux de suivi qui frôle à peine les 7%. «Sur la base des informations qui nous sont parvenues de l’ensemble des directions de l’éduction de par le territoire national concernant le suivi de la grève à laquelle a appelé le Cnapest, son taux a été d’une moyenne de 6,77% à l’échelle nationale pour la journée du lundi 7 octobre», avance un communiqué du ministère de l’Education nationale. «Ce taux est divisé selon les paliers de l’éducation, comme suit : 0,33% dans les écoles primaires, 1,84% dans le cycle moyen et 26,37% dans les lycées», explique la tutelle, qui «réitère» que ses «portes restent ouvertes à tous les partenaires sociaux afin d’œuvrer à la stabilité socioprofessionnelle et pédagogique pour tous». «manipulation» Si le syndicat gréviste ne s’attarde que peu sur cette «manipulation», il juge tout de même l’attitude de la tutelle «irresponsable». «Selon leurs déclarations, le taux de suivi n’est que de 6%. Ce pourcentage devrait, normalement, être suffisant pour les faire réagir ! Car 6% de professeurs grévistes, cela équivaut à quelque 480 000 enfants qui n’ont pas cours, qui sont à la rue. Et c’est déjà trop !», interpelle M. Boudiba. «Ce qui est particulièrement malheureux car, au lieu d’ouvrir un dialogue sérieux et concret, ces responsables se lancent dans des manœuvres que seuls les élèves payeront cher», déplore-t-il. Les enseignants du Cnapest exigent une révision du statut particulier des travailleurs du secteur que les syndicats jugent «discriminatoire et truffé de dysfonctionnements», en sus d’autres revendications socioprofessionnelles. Ghania Lassal

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