• Procès Cnapest-direction de l’éducation de Bouira

    Acquittement pour 8 syndicalistes et amendes pour 2 autres

    Par : Hafidh Bessaoudi

    Le verdict du procès opposant 10 syndicalistes du Cnapest au directeur de l’éducation a été rendu, hier matin, devant une foule nombreuse, notamment des enseignants et des adhérents de ce syndicat.
    Le juge a stupéfait l’assistance en énonçant la sentence qui en a surpris plus d’un. Acquittement pour 8 accusés, tandis que Djamel Benyoucef et Zoubir Messaoudi ont écopé chacun d’une amende de 20 000 DA, en plus de reverser tous deux 100 000 DA de dommages et intérêts à la partie plaignante. Pour Zoubir Messaoudi, il s’agit là d’un règlement de compte de la part du directeur de l’éducation de Bouira. “Nous ne dénonçons pas ce verdict même si nous allons en cassation, nous dénonçons juste la manière dont la plainte a été déposée car le directeur de l’éducation de Bouira a une dent contre nous et contre le syndicat en général avec lequel il n’entretient pas de bonnes relations.’’ Pour M. Messaoudi, le grief retenu contre lui et contre son camarade Benyoucef est “d’avoir arboré un badge sur lequel était écrit ‘Irhel !’(dégage !)” De même que la banderole accrochée dans la cour de la Direction de l’éducation sur laquelle il était fait mention de la résolution du conseil de wilaya du Cnapest qui exigeait le départ du directeur de l’éducation.
    Les deux syndicalistes, accompagnés de plusieurs membres du conseil national du Cnapest, affirment que leur combat continuera pour demander, une fois de plus, l’envoi d’une commission ministérielle pour enquêter profondément sur “les maux qui rongent le secteur de l’éducation à travers le territoire de la wilaya de Bouira”.


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  • Actualités : Le Bonjour du «Soir»»
    Notre pot et ceux qui tournent autour

    Par Maâmar Farah
    La sortie des états généraux de l’environnement de Tizi-Ouzou est assez surprenante. Pour lutter contre les véritables décharges constituées de bouteilles et de canettes vides, une proposition surréaliste a été faite : interdire la vente de boissons alcoolisées à emporter !
    Comme si cette vente – légale et du reste profitable au Trésor public – était responsable de la dégradation de l’environnement. Je peux montrer aux responsables de Tizi-Ouzou mille autres endroits souillés par les mêmes bouteilles et les mêmes canettes alors qu’il n’y a aucun dépôt de vente à des centaines de kilomètres à la ronde !
    Alors messieurs, au lieu d’interdire, autorisez le maximum de bars légaux ! Et il n’y aura plus de buveurs dans la nature. Maintenant, si votre problème n’est pas la protection de l’environnement mais l’alcool, posez le problème autrement : ayez le courage de fermer les brasseries et d’interdire l’importation d’alcool… Ce sera une bonne chose pour nos poches mais certainement pas pour celles de qui vous savez !
    maamarfarah20@yahoo.fr


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  • Le Cnapeste a, finalement, décidé, à l'issue de la réunion, ...

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  • Education : Le Cnapest-Elargi décidé à aller jusqu’au bout

    La grève continue dans les lycées !

     
     

    Il n’est plus question pour le conseil national autonome de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi) de faire machine arrière, et ce, jusqu’à prise en charge «réelle» et «effective» de leurs revendications.

    Le Cnapest-Elargi a décidé, à l’issue de son conseil national tenu jeudi dernier, de poursuivre son mouvement de grève entamé depuis le 7 octobre passé. Il faut dire que les résultats de la rencontre du Cnapest-Elargi avec les représentants du ministère de l’Education nationale n’ont pas été convaincants pour l’entité syndicale. En effet, la rencontre, qui a eu lieu, samedi dernier, entre les représentants du syndicat et le ministre de tutelle, n’a visiblement pas réussi à absorber la colère des professeurs de l’enseignement secondaire (PES) qui veulent aller jusqu’au bout de leur lutte syndicale, afin de faire valoir leurs revendications. C’est du moins ce qu’il convient de conclure, suite à l’échec de leur rencontre avec les responsables de la tutelle. Il est à souligner que le Cnapest-Elargi avait recouru à ce mouvement de grève pour revendiquer le règlement de certaines questions d'ordre socioprofessionnelle dont la révision des statuts des travailleurs de l'Education et la réintégration d'un membre du conseil national de Bouira suspendu depuis le mois de mai dernier. Rappelons, toutefois, que le Cnapest-Elargi réclame également «la prise en charge du dossier du logement et celui de la médecine du travail dont le syndicat propose des conventions entre les directions de l’éducation nationale et les établissements de santé ou des médecins de différentes spécialités, comme mesure urgente avant la réalisation des centres médico-sociaux dans toutes les wilayas et les communes». Outre les revendications citées plus haut, cette entité syndicale revendique aussi la réhabilitation de la prime de zone pour les enseignants exerçant dans le sud et autres zones enclavées. Dans ce sillage, le syndicat demande au ministère de régler les arriérés de cette prime avec effet rétroactif à partir de 2008.

    L. O. Challal

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  • Actualités : Le Cnapest décide de poursuivre le mouvement
    Deuxième semaine de grève dans l’éducation


    Seconde semaine de grève dans le secteur de l’éducation. Le conseil national du Cnapest a, sans surprise, décidé de reconduire le mouvement de protestation. Ses membres ont à l’unanimité considéré que le procès-verbal sanctionnant la réunion ministère-syndicat ne répondait nullement à leurs attentes.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir)

    Pas de reprise des cours ce dimanche pour de nombreux lycéens. Le conseil national du Cnapest a tranché : la grève se poursuivra avec la même formule retenue la semaine dernière. Elle sera reconductible et ne s’arrêtera que lorsque le conseil national jugera les réponses de la tutelle satisfaisantes. Tenu jeudi dernier, le conseil national ne s’est terminé qu’aux alentours de 3 heures du matin.
    Face aux membres du conseil national, le bureau du Cnapest a fait lecture du procès-verbal rendant compte de la réunion de samedi dernier avec les représentants du ministère de l’Education.
    A l’unanimité, les membres du conseil national du Cnapest ont considéré que les réponses qui y sont consignés sont en deçà des exigences. Messaoud Boudiba, porte-parole du syndicat autonome, expliquait hier que la majorité des syndicalistes ont qualifié ledit P-V de «vide», considérant qu’il n’engageait pas le ministère à respecter ni échéances ni délais pour la concrétisation des revendications. Ils ont estimé que ce P-V était similaire à beaucoup d’autres déjà signés par le passé.
    La réhabilitation de l’enseignant de Bouira, membre du Cnapest, a évidemment été au cœur des débats. La réponse de Baba Ahmed, qui a refusé sa réhabilitation, n’a pas été du goût du Cnapest.
    Les membres du conseil national ont insisté, une fois de plus, sur le fait qu’il ne s’agissait nullement d’un «cas particulier» mais d’une violation des libertés syndicales. Sa réhabilitation demeure en tête des revendications du Cnapest qui dénonce les propos du ministre de l’Education tendant à réduire cette affaire à «un cas particulier».
    Le Cnapest dénonce également les récents propos de Baba Ahmed qui avait laissé entendre que son département pourrait décider de recourir aux ponctions sur salaire. Une violation de la loi régissant les relations de travail, estime le Cnapest, qui rappelle que les ponctions sur salaire doivent être soumises à des négociations entre les deux parties. C’est pour toutes ces raisons que le Cnapest a décidé de reconduire la grève dès demain et d’organiser mercredi un sit-in. Aucune réaction hier de la part de la tutelle mais Baba Ahmed avait donné le ton dimanche dernier. A l’issue de la réunion infructueuse de plus de six heures, le ministre de l’Education n’a pas caché sa déception et a laissé entendre que les dispositions réglementaires en matière de gestion des conflits de travail allaient être appliquées.
    Des ponctions sur salaire pourraient être effectuées alors que le département de Baba Ahmed pourrait aller sur le terrain du juridisme en remettant en cause la nouvelle appellation du syndicat qui est passé de Cnapest à Cnapest-élargi sans pour autant passer par le ministère du Travail.
    Le syndicat considère, néanmoins, que la balle est dans le camp du ministère de l’Education et que l’arrêt du mouvement de protestation dépendra des réponses qu’il fournira.
    N. I.


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