• LE SOIR DU 5/4/2006 / CONTE ANCIEN SUR UN MONDE NOUVEAU.



    Régions Centre : ACQUIS GRACE AUX OEUVRES SOCIALES
    Le véhicule d’un enseignant confisqué pour irrégularités douanières

    L’histoire invraisemblable d’Aït-Ouarab, enseignant de son état, montre comment en étant acquéreur d’un véhicule de chez un concessionnaire algérien et par l’intermédiaire d’un autre organisme que sont les œuvres sociales de l’éducation l’on n’est pas à l’abri d’une irrégularité, en attendant que les pouvoirs publics élucident les responsabilités ou attestent d’un cas de fraude, celle-ci pénalise en premier lieu l’acheteur.
    En effet, cet enseignant ne se doutait nullement qu’en choisissant l’achat par tempérament, en 1999, se retrouver en fin de compte dessaisi de son bien. Une procédure qui, par ailleurs, l’a obligé à attendre quatre années, c’est-à-dire après payement de toutes les échéances, pour demander la carte grise en 2003 et se voit signifier l’inexistence du dossier de son véhicule. Sa qualité d’enseignant lui a permis donc l’acquisition d’un véhicule de marque Daewoo auprès des œuvres sociales de l’éducation de Tizi-Ouzou qu’il obtint comme beaucoup d’autres de ses collègues. Une fois le vhicule payé, en 2003, il déposa un dossier pour une carte grise à la daïra d’Azazga. L’administration sollicitée lui a multiplié la délivrance des récépissés de dépôt jusqu’à ce qu’il décide de saisir par écrit le chef de daïra afin de le rétablir dans ses droits. Ce dernier lui confirma que selon les services de Douanes algériennes le dossier de son véhicule ou ce qu’on appelle couramment le modèle 846 est fictif. Cela va sans dire que les autorités locales tout en enclenchant la procédure en vigueur ont alerté la Sûreté de daïra qui procéda à la mise en arrêt de la voiture en faveur des douanes avant qu’une enquête ne soit diligentée. L’enseignant, après avoir frappé à toutes les portes de prime à bord à celle de son vis-à-vis en l’occurrence les œuvres sociales de Tizi qui lui répondirent qu’elles “ne sont en fait qu’une boîte postale”, selon ses dires, “quant à la direction sise au lycée Aïcha d’Alger celle-ci n’a même pas daigné me répondre”, ajoute-t-il. Il décide donc de porter plainte contre cet organisme attaché, rappelons-le, à l’Education nationale. En attendant que l’enquête situe les responsabilités, l’enseignant qui a peiné pour payer son véhicule est dans un état complètement abattu. En somme, l’on se croyait prémuni contre ce genre d’anomalies en choisissant le marché local mais la réalité vient de nous démentir.
    B. Ferhati

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