• LE SOIR D'ALERIE DU 2/12/2013



    Actualités : LOI SUR LA PROTECTION ET LA PROMOTION DU HANDICAPÉ
    Toujours pas applicable


     

    L’Union nationale des handicapés algériens déplore que la loi sur la protection et la promotion du handicapé demeure «inapplicable» en raison des textes d’application non élaborés.
    Rym Nasri - Alger (Le Soir)

    «Six années après sa promulgation, cette loi qui compte 17 textes n’est toujours pas applicable dans la mesure où les textes d’application n’ont pas été élaborés», explique Mohamed-Nabil Rezzak, président de l’Union nationale des handicapés algériens hier, au forum du quotidien DK News à Alger.
    Un «dysfonctionnement» du dispositif législatif qui, selon lui, «pénalise les personnes handicapées et provoque un dysfonctionnement dans leur prise en charge».
    Evaluant la situation du handicapé en Algérie, le président de l’Union nationale des handicapés algériens évoque plusieurs problèmes, notamment le manque «flagrant» en termes de prévention du handicap.
    Pour lui, il est indispensable de conjuguer les efforts pour mettre en place un système de santé pour la prévention du handicap.
    Autre difficulté : la scolarisation de l’enfant handicapé. «La loi sur
    la scolarisation de l’enfant handicapé existe mais où est son application ?», s’est-il interrogé. Idem pour l’accessibilité à la formation professionnelle et à l’emploi pour les personnes âgées.
    Mohamed-Nabil Rezzak souligne également le problème de l’aménagement de l’urbanisme en Algérie.
    «L’aménagement des institutions, des administrations, des habitations et des espaces n’est pas adapté aux handicapés», dit-il.
    Il plaide ainsi pour un aménagement de l’urbanisme selon les normes internationales afin dit-il, «de faciliter l’accessibilité au handicapé et d’assurer son autonomie lors de ses déplacements».
    Il a également déploré l’absence d’infrastructures sportives dédiées aux handicapés.
    S’agissant de la pension de cette frange de la société, l’intervenant a rappelé qu’elle ne dépasse pas les 4 000 dinars pour les personnes ayant un taux de handicap de 100%. Une pension qu’il qualifie de «dérisoire» puisque poursuit-il, «elle n’arrive pas à couvrir les besoins de ce handicapé».
    Il a, en outre, dénoncé la «lenteur» dans le versement des pensions qui, des fois dépasse six mois.
    Une situation qui, selon lui, nécessite un assainissement des listes des handicapés à l’échelle nationale et un recensement.
    L’Union nationale des handicapés algériens a, à cet effet, saisi le président de la commission de santé à l’APN afin de mettre en place «une cellule interministérielle dont le rôle sera de prendre les revendications des handicapés».
    R. N.

     

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