• Le SNCCOPEN charge la commission des œuvres sociales

    TIZI-OUZOU : IL ESTIME QUE LES CORPS COMMUNS ONT ÉTÉ OUBLIÉS

     

    TIZI-OUZOU : IL ESTIME QUE LES CORPS COMMUNS ONT ÉTÉ OUBLIÉS

    Le SNCCOPEN charge la commission des œuvres sociales

     

    Le bureau de wilaya du Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) s’est élevé contre la commission de wilaya des œuvres sociales de l’éducation nationale, lors de sa réunion du vendredi 26 Septembre 2014. « La commission n’a mis aucun effort pour faire bénéficier les travailleurs des corps communs de l’éducation de leur droit légitime, à savoir la dotation de leurs enfants d’un quota de cartables et de trousseaux scolaires », lit-on dans une déclaration rendue publique ce jour, dont une copie nous a été remise. Avec les nombreuses dépenses et saignées auxquelles font, difficilement, face les ouvriers professionnels de ce secteur, le président dudit syndicat ajoute : « Ces trousseaux scolaires constituent un autre fardeau pour les parents à chaque rentrée, notamment pour les corps communs qui sont toujours marginalisés ! ». Pour ce syndicat, la commission des œuvres sociales de la wilaya a méprisé cette catégorie de travailleurs qui relève, pourtant, d’un même secteur et vit dans des conditions critiques. Les membres du bureau de wilaya du SNCCOPEN exhortent la commission de wilaya des œuvres sociales à rectifier le tir afin de ne pas pénaliser les enfants des parents travailleurs et dont les salaires sont très réduits et vivant dans la précarité pour satisfaire leurs enfants scolarisés ! Le président du bureau de wilaya, en l’occurrence M. Hallou Mohand Arezki, s’interroge : «À Alger, les trousseaux scolaires sont remis aux enfants des travailleurs affiliés au SNCCOPEN. Pourquoi pas à Tizi-Ouzou ? ». Le même syndicat souhaite la bienvenue au nouveau directeur de l’éducation à qui il réitère sa bonne volonté de travailler dans l’intérêt des corps communs du secteur éducatif. Il est à rappeler que le SNCCOPEN a organisé son Université d’été dans un lycée de Mostaganem du 9 au 14 Août 2014 qui s’est ponctuée par des travaux d’ateliers, dont les copies des PV ont été adressées au ministère de l’Education nationale. Pour le président du BW, cette rencontre inédite a réjoui plus d’un et les résultats ont été palpables. « La Ministre a décidé l’augmentation de la prime de rendement aux laborantins, en premier lieu, elle passe de 30 à 40% », dira-t-il. Une autre décision à mettre à l’actif de Madame la Ministre de l’Education, il s’agit du glissement de catégories pour les laborantins exposés aux risques : dangers, contamination etc. Une troisième décision arrachée par le SNCCOPEN est celle relative à la promesse faite aux autres travailleurs qui seront touchés, de manière progressive, à la définition des tâches de chaque catégorie de travailleurs et ouvriers, auxquels une promotion vient, d’ailleurs, d’être instituée. « Tout travailleur des corps communs pourra prétendre à une promotion après cinq années d’ancienneté, en participant à un concours interne et une promotion directe s’il cumule 10 années d’ancienneté ! », souligne-t-on.

    Arous Touil

     

    « ECHOUROK / تحويل‮ "‬إجباري‮" ‬إلى التدريس للأساتذة والمدراء العاملين بمديريات التربيةBENEFICIAIRES SEPT 2014 »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 9 Octobre 2014 à 19:11

     Mr H. M/Arezki, concierge de son état au CEM nouveau à Boudjima est en parallèle le coordonnateur de wilaya du syndicat SNCCOPEN* nouvellement créé. Il l'a fait savoir aux œuvres sociales de l'éducation  avec lesquelles le contact est établi  pour poser les problèmes, inhérents aux œuvres sociales,  des catégories sociales du syndicat qu'il représente. En apparence du moins.  Ses doléances se résument à des demandes de  quotas spécifiques aux corps communs et aux ouvriers professionnels: plus de prêts pour logements, voitures  et divers  avantages. Toutes les réclamations sont faites dans l'ignorance totale des textes qui régissent le fonctionnement  des œuvres sociales, à l'exemple de la nomenclature qui définit les prestations, les conditions d'accès ainsi  que les dossiers à constituer par les demandeurs.

    A cet effet, il y a lieu de signaler que la nomenclature ignore la catégorisation des travailleurs de l'éducation. Les orphelins, par exemple, bénéficient de primes indépendantes de la catégorie du parent décédé. Il en est de même du prêt pour l'achat d'un véhicule : un OP* et un DE* sont soumis  au même barème. Mr. H.M/Arezki  ignore tout de cela ou alors il veut être au-dessus de la loi. En fait dans peu  de temps, on va voir qu'il correspond à la deuxième  alternative. Avant cela, il faut rappeler que la commission des œuvres sociales  n'a pas attendu la naissance du SNCCOPEN pour se pencher un peu plus sur le sort des OP et des CC que sur celui des autres catégories. Dans l'impossibilité de satisfaire plus de mille demandes de prêts exceptionnels (15 millions de cts), la commission n'a pas mis beaucoup de temps pour porter sa préférence sur les OP et c'est ainsi que les 78 bénéficiaires de 2014 sont tous des OP dont les salaires sont inférieurs à 16 100 DA/mois. La solidarité concernant les cas sociaux est totalement destinée  aux  OP et CC (63 bénéficiaires en octobre 2014). Les vacanciers dans les camps de toiles sont à plus de soixante-dix pour cent  issus des mêmes catégories précédentes. Le choix  de deux places gratuites pour la Omra de juillet 2014 à été confié à son syndicat.

    Sans que les textes en vigueur ne l'obligent, pour des raisons d'équité, la commission mise en cause par Mr. H.M/Arezki  a, bien avant la naissance du SNCCOPEN dont il a l'honneur de présider à ses destinées au niveau de la wilaya, répartit les quotas de prêts (voitures et logements) au prorata du nombre de demandes dans quatre catégories(trois paliers de l'enseignement et les corps communs avec les OP). Sans ça, les PES, les CC et les OP étaient logés à la même enseigne des moins bénéficiaires de prêts. C'est grâce à cette mesure que Mr. H. M/Arezki, demandeur d'un prêt de 50 millions de cts pour l'achat d'une voiture en juin 2014, se retrouve classé  17 ème sur 56 avec 20.25 points. Avec 14 prêts destinés à sa catégorie, il rate  le coche à peu de choses et se présente à la commission pour demander la faveur d'avoir le prêt en qualité de responsable du syndicat. Suite au refus  de la commission et de son échec à l'oral, il passe à l'écrit en introduisant deux recours dont l'un est à son nom personnel et l'autre au nom de son syndicat(voir documents) où il explique grosso-modo que la commission lui refuse le prêt en vertu de son statut de coordonnateur d'un syndicat. Le moins qu'on puisse dire  est que l'explication est hallucinante. Il est donc encore une fois recalé à l'écrit et passe à la vitesse supérieure en alertant la presse sur le "mépris"  de sa catégorie  par la  CWOS en prenant le soin de mêler  les enfants, leurs cartables et les œuvres sociales sur un fond de  diffamation évidente. Traumatisé par son échec, il sombre dans  le délire... syndical  qui soit dit en passant n'est pas pris en charge par les œuvres sociales et qu'aucune clinique n'est conventionnée à cet effet. Il fait du chantage à postériori, donc à l'envers.

     

    Si Mr. H. M/Arezki avait obtenu son prêt, se rappellerait-il seulement que les OP ont des enfants? Certainement pas! 

    SNCCOPEN: syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale.

    OP: ouvrier professionnel; DE: directeur de l'éducation.

     

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