• Bel Abbes Infos

    Ces cliniques privées qui ne voient en les malades qu’une masse pécuniaire

    L’argent c’est le bonheur…dit-on, mais à quel prix ? Au point de ne plus considérer la vie !…comment peut-on adopter un tel comportement, de telles pratiques de désolations, ou une clinique sanitaire publique ou privée censée faciliter les procédures pour pousser au summum le rétablissement d’un malade, ne voit en lui, en sa suprématie d’être humain qu’une monnaie qu’il faut à tout prix subtiliser.

    Une malade qui fut opérée à la maternité de sidi bel-abbes suite à un cancer de sein,  elle a d’abord vu l’enfer pour dénicher un miraculeux rendez-vous. On remet à sa cousine le corps extrait à analyser pour un éventuel traitement de chimiothérapie. Et c’est là le commencement des souffrances après avoir suffisamment supporter les douleurs d’une pathologie létale. Sa douleur reprend le trajet des sanglots intenables, un autre itinéraire plein d’imprévus.

    À sidi bel-abbes, il vaut mieux rêver dans cette situation. Même avec des LABO à la maternité, à l’hôpital Dr Hassani Aek, à Ben Badis, à Telagh, Sfisef et dans d’autres coins sanitaires de notre vaste wilaya, les analyses si elles existent elles sont sérieusement à envier. Elles restent réservées à une race limitée et surtout délimitée.

    Pour satisfaire cette clientèle, le laboratoire de l’hôpital Dr Hassani Aek fonctionne presque à huit clos à temps presque privé, libre d’engagements. Il était 10h quand cette cousine c’est présentée, elle fut surprise par une réponse qui sort de l’ordinaire «  il faut venir de bonheur, maintenant c’est trop tard  ???».

    On peut admettre certaines ‘’diarrhées verbales’’ me dit un copain. Au point d’une négligence caractérisée de l’urgence de l’analyse d’un corps qui devrait normalement être pris en charge sans condition,….. sans parler de la santé du malade, de son milieu, de sa situation sociale, de tout un cocktail de misère qui ne lui pardonne aucun retard.

    Dans ce temps, le malade est toujours là à attendre, déguster lentement ses douleurs au gout amer. Aucun traitement ne lui sera donné. Le médecin doit attendre le résultat des analyses, des analyses qui devront passer par des épreuves à faire goûter les pires supplices à cette infortunée.

    L’indifférence, l’inhumanité de ces forgés de sang qui les rendent si glaciales et sans âmes pénalisent ces malades à partir dans d’autres wilayas : Oran, Tlemcen et même très loin à Alger subissant le malheur d’une défaillance inhumaine indescriptible de tout le secteur de la santé à la recherche d’un ultime secours qui leur donne l’espoir à la résurrection.

    Les douleurs ici n’en finissent pas ni d’ailleurs le temps n’en pardonne le retard. Le cancer aboutit tout droit à une mort formelle. Le malade est plongé dans une submersion, il n’y peut rien tant que son sort est livré à une interminable dégringolade. Notre malade fut chassée de la maternité prétextant l’exiguité et une queue interminable de ses semblables.

    Les laboratoires de l’état sont fantômes. ils existent sans le fait d’exister pour quelque chose de prescrit. Le personnel affecté dans ses services dégage une insensibilité incroyable ne manégeant aucun souci à renvoyer les malades ou leurs familles à leurs mains des organes mis dans des pots subissant tous les effets et méfaits climatiques pouvant fausser les bonnes analyses et ainsi mettre en danger le malade.

    Notre malade,…. revenons à elle pour en sortir au maximum le fardeau que fait subir le secteur de la santé avec ses deux secteurs privé et étatique à ces malades qui pataugent sans assistance dans la fange des profondeurs de l’abime. Elle se déplace à Oran, ou l’on raconte que les analyses sont meilleures ???.  Elle se dirige vers le laboratoire d’anatomie pathologique de la société civile professionnel sis  au n°30 rue des sœurs Ben Slimane à ORAN.

    Pour se satisfaire elle devait d’abord demander de l’aide financière par ci par là pour pouvoir subvenir à ses dépense de transport et répondre aisément à une  facturation généralement imprévue de ces ‘’établissements commerciaux sanitaires’’. Elle dépose l’organe contre une somme cash de 9.000,00 dinars le 29/06/2013 pour des analyses qu’elle devait retirer après 15 jours. Après être aux délais on lui apprend que les analyses ont été faussées  et qu’ils devraient les refaire une autre fois.  La pauvre s’est trouvée obligé de retourner à sidi bel abbes ajournant ses souffrances.

    Désappointé complètement, sans un souffle ni brin d’espoir, elle ne mange plus comme avant, ne dort plus comme à ses habitudes, souffre énormément de son bras et son dos avec l’idée qui lui colle que le cancer abouti sans doute à la mort. Elle abandonne toute lutte, ni manger ni contact avec sa petite famille étant mère de 3 enfants, elle chute en flèche à l’amaigrissement  donnant l’air d’une mort vivante à sa trentaine d’âge.

    Sa situation fait écho et donne de la peine dans son entourage et ses voisins, Elle trouve par miracle un esprit bienfaiteur. Cette personne lui propose d’aller rechercher ses analyses et réclamer l’organe pour d’autre analyses qu’elle lui ferait sans frais à l’hôpital de sidi bel-abbes.

    Pendant tout ce temps les méninges n’ont pas cessé un seul instant de lui tracer sa disparition laissant ses petits enfants derrière elle. Ces sentiments, elle venait de nous les apprendre, et même la pierre ne peut y résister.

    Au retour à Oran, à son arrivé au LABO en tenant à ce bout d’espoir, on lui remet les analyses lui balançant un niet catégorique de lui remettre l’organe extrait du sein. Le médecin de service, une femme,  à cette après midi de ce jour 24/07/2013 n’a pas eu froid aux yeux de lui imposer le choix de soit faire les analyse ici ou payer encore 3.000,00 dinars pour retirer l’organe.

    La malade ne portait pas avec elle suffisamment d’argent pour répondre à cette exigence inhumaine et d’aucune conscience, elle la supplia quand même de le lui remettre et qu’elle n’en pouvait plus, faible dans cette chaleur dans un jour de ramadhan. Madame ne veut rien entendre, c’était pour elle des instructions fermes ‘’de l’argent’’, autrement dit et si bien consenti ‘’ marche ou crève’’.

    La malade n’en pouvait plus, elle avertit le médecin d’aller voir la police ou la DSP. Elle lui répond «  au diable ! »….. Et bien il a fallut que la pauvre traînant les pieds aille réellement au ‘’diable indulgent’’, à la DSP, du moment que cette direction n’a pas su donner des instructions fermes à soutenir, rassurer et respecter la fonction à caractère exclusivement humanitaire.

    Djillali Toumi

    « Lycée MBB / AEH »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :